Heureux en transit…

“Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé après
Maintes traversées
Le pays des vertes années »
,

chantait Georges Brassens, plagiant le début du célèbre poème de Joachim du Bellay :

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge!
»

Je me contenterai pour ma part d’une libre interprétation : « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », … profitant à tout moment, sans désagrément!

Et le principal désagrément lors des voyages est à mon avis le pépin de santé…
Alors, comment faire pour se débarrasser de tout souci de cet ordre, en un minimum de temps et avec un minimum de moyens, pour ne pas alourdir ses bagages en faisant de sa valise une pharmacie ambulante?

Le Dien Chan, avec des protocoles simples à appliquer du bout des doigts ou du bout arrondi d’un stylo (genre ceux à quatre couleurs, qui ont une petite boule lisse à l’extrémité… Si elle n’est pas assez lisse, d’ailleurs, un petit coup de lime à ongles dessus devrait arranger les choses!), est une aide précieuse, de même que l’aromathérapie (trois petites bouteilles d’huiles essentielles passent m^me sans souci dans le bagage en cabine, si on n’est pas prêt à les transporter directement dans son sac à main…).

DU CÔTÉ DU DIEN CHAN

Pour ce qui est de la lutte contre les rhumes dûs au changement de climat, à la climatisation, aux pollens nouveaux etc, vous êtes déjà parés.
https://partoimeme.com/eliminer-rhume-acupression/

Pour ce qui est de la digestion, qui pose souvent souci en voyage, qu’il s’agisse de problèmes de transit lent (constipation), ou au contraire trop rapide (diarrhée : ah, la fameuse tourista!), des massages très simples autour de la bouche remplacent aisément les Imodium et autre Arestal…

Voici donc une solution de secours contre en cas de besoin pressant en un moment ou lieu inopportun : avec deux doigts de la main droite (l’index et le majeur, le pouce prenant appui sous le menton), contourner la bouche en exerçant une pression assez forte, en allant de gauche à droite sur la lèvre supérieure avant de descendre vers la base du centre du menton (on arrive alors à la zone réflexe de l’élimination), d’où on fera le geste sec de « chasser » quelque chose vers le bas. Le mouvement est à répéter une cinquantaine de fois.
Un petit schéma pour être plus claire :

(Attention, la tête du schéma est à « plaquer » mentalement sur votre visage, il ne s’agit pas ici du reflet d’un miroir!)

Et voilà l’autre manoeuvre simple qui permet de lutter contre la constipation, même dans des cas de blocages sévères se prolongeant plusieurs jours. Avec deux doigts de la main droite (l’index et le majeur, le pouce prenant appui sous le menton), contourner la bouche en exerçant une pression assez forte, en allant de droite à gauche sur la lèvre supérieure avant de descendre vers la base du centre du menton (on arrive alors à la zone réflexe de l’élimination), d’où on fera le geste sec de « chasser » quelque chose vers le bas. Le mouvement est à répéter une quinzaine de fois avant chaque repas.

En complément, dès que possible, stimuler le point le plus haut de la cloison entre les narines, sous le nez.

Au cas où, pensez à des solutions alimentaires pour aider aussi votre digestion :
– pruneaux et figues séchés pour un transit trop lent ;
– argile blanche (équivalent du Smecta) pour un transit trop rapide.
Dans les deux cas, le psyllium, excellent régulateur de la fonction intestinale, est votre ami!

https://www.psyllium.fr/les-formidables-proprietes-du-psyllium-blond/

DU CÔTÉ DE L’AROMATHÉRAPIE

Voici maintenant les conseils d’une aromathérapeute bien connue sur le web, Cécile Ellert (www.clubequilibrenaturel.com), à qui je fais toute confiance, après avoir fait auprès d’elle un suivi personnalisé par skype de plusieurs mois (ben oui, elle vit aux USA et j’étais alors pour ma part en séjour de deux ans à Tahiti!) : grâce à ses bons conseils, en trois mois, j’étais sortie de l’anémie et je commençais ma grossesse. 😃

“Grâce à l’aromathérapie, apprenez à utiliser trois huiles essentielles incontournables en voyage : la menthe poivrée, la cannelle et la lavande aspic.

Elles remplacent à elles seules les antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiants, bactéricides, viricides, antifongiques, anti-vomitifs, analgésiques, cicatrisants, mucolytiques et antiviraux.

Testées, utilisées, sur moi et ma famille, mes clients et occasionnellement dans l’avion sur un passager à l’agonie qu’aucun médecin ne venait secourir, sur une piqûre de frelon soulagée en quelques secondes, sur une brûlure au second degré qui n’a laissé aucune trace et sur une intoxication alimentaire guérie en 24h…Qui dit mieux? Et oui, c’est une magnifique illustration de la façon dont les huiles essentielles peuvent vous sauver la vie en voyage.”

Pourquoi s’agit-il donc d’huiles essentielles indispensables en voyage?

Menthe poivrée (mentha piperita) : antalgique majeur, anti-inflammatoire, anesthésiant, bactéricide/virucide/fongicide, tonique digestif (purifier et drainer le foie, agir contre une agression médicamenteuse, compenser des excès alimentaires, éliminer les gazs, faire disparaître les nausées)

Douleurs : migraines, maux de tête, chocs physiques, douleurs musculaires et articulaires, lumbago, contusions, zona
Digestion : grippes intestinales, nausées vomissements, mal des transports (une goutte sous la langue, c’est radical : cette petite action m’a sauvé la mise il y a quelques années lors d’un voyage scolaire à Rome… Pluie le dernier jour, des élèves ont pris froid, et ça a été opération « vomito à gogo » dans le bus du retour. Sur 12 heures de trajet et 60 élèves, je vous laisse imaginer le carnage!!! Eh bien grâce à cette astuce, aucun des adultes accompagnateurs n’a vomi, et nous avons pu nous consacrer pleinement aux petits malades! Et je ne vous parle même pas des trajets en bateau : c’est quand même bien dommage d’avoir le mal de mer quand on vit sur une île…) , ulcère à l’estomac, insuffisance pancréatique.
Système urogénital : cystites, inflammations rénales

Lavande aspic (lavandula latifolia) : analgésique, anti-inflammatoire, régénérant puissant de la peau, virucide/fongicide/bactéricide (staphylocoque doré), cicatrisant, mucolytique.

Traumas de la peau : brûlures, plaies, infections de la peau, dermites, mycoses cutanées et gynéco, acné
Piqûres d’insectes (radical : une goutte, pure, sur la peau, même sur un enfant, élimine toute trace d’une piqûre de guêpe qui avait pourtant déjà commencé à entraîner une violente réaction allergique, le temps que je dégaine ma bouteille miracle!), démangeaisons
ORL : grippe, sinusite, rhinite, bronchite, angine, trachéite, otite (tests réussis effectués sur ma mère comme sur moi)

Cannelle (cinnamomum cassia) : antiviral, antifongique, antiparasitaire, anti-inflammatoire, antiseptique, anesthésiant, fluidifiant, stimulant général et euphorisant

Soucis de ventre : prévention de la tourista, grippe intestinale, diarrhées, dysanterie, entérocolite infectieuse et spasmodique, fièvre typhoïde, amibiase, entérotoxémie, infections et fièvres tropicales, parasitose, infections uro-génitales
Infections des voies respiratoires
Baisse de moral : tendance à la dépression, que l’origine soit physique (une prolifération de bactéries dans le système digestif provoque des idées noires : les Anciens appelaient ça l’humeur atrabilaire, dans l’antiquité…) ou psychique

ATTENTION, il s’agit là d’une huile essentielle dermocaustique (qui brûle la peau!!!), donc toute maladresse à la manipulation est interdite…

Comment utiliser les huiles essentielles du voyage?

Voilà le mélange de base pour une application en massage local : deux gouttes de chaque huile essentielle citée dans une cuillère à soupe d’huile de base.

Pour un usage généraliste, versez un peu de mélange d’huiles essentielles dans une main et massez-vous les pieds ou ceux de la personne qui souffre. Insistez bien sous la plante, sur le coup de pied, autour de la cheville, et remontez de chaque côté des mollets.
Massez aussi les mains et les avant-bras soigneusement, en vifs mouvements ascendants.
L’idée est de remonter l’énergie défaillante. (Evidemment, les auto-stimulations de Dien Chan que je vous propose dans le bonus sont indispensables au quotidien dans ce type de situation.)

Même s’ils fonctionnent dans tous les cas, le mélange d’huiles essentielles et le protocole d’application peuvent être adaptés en fonction des symptômes et des spécificités des huiles.

• En cas d’infection des voies respiratoires, massez la gorge, le cou, le haut du dos.
• En cas de léthargie, massez vigoureusement de chaque côté de la colonne vertébrale, au-dessus de la taille, pour stimuler les adrénales.
• En cas de douleurs abdominales, insistez sur les mains et les avant-bras, mais aussi massez les lombaires. Pour une gastro-entérite par exemple, on peut rajouter une ou deux gouttes d’huile essentielle de cannelle au mélange.
• Pour des symptômes de refroidissement et de mal de gorge, on rajoutera deux ou trois gouttes d’huile essentielle de lavande aspic.
• Pour des douleurs musculaire ou traumatiques, on ajoutera de l’huile essentielle de menthe poivrée au mélange huileux pour l’appliquer par massage autour de la zone douloureuse. Pour atteindre la zone douloureuse directement, le mieux est d’appliquer les huiles essentielles diluées dans du gel d’aloé véra, en couche épaisse, sans masser (entorses, fractures). En cas de contusions, il suffit de faire tomber des gouttes de d’huile essentielle de menthe poivrée là où ça fait mal.
• En cas de brûlure au second degré : refroidir la plaie sous l’eau froide pendant une dizaine de minutes. Ensuite, faire tomber directement des gouttes d’huile essentielle de lavande sur la brûlure et si on en a, étaler du gel d’aloé naturel en couche épaisse. (Si l’eau n’est pas disponible, étaler du gel d’aloé le plus rapidement possible sur la brûlure puis y faire tomber des gouttes de lavande. Si ni eau ni gel ne sont disponibles, simplement faire tomber des goutte de lavande sur la plaie.) Dans tous les cas, ne pas couvrir, laisser à l’air, et ajouter de la lavande aussi souvent que la douleur le demande.

Quelques précautions supplémentaires

Toujours emporter du gel d’aloé véra et une base d’huile neutre dans des flacons séparés.
Toujours diluer l’huile essentielle de cannelle, dans une petite bouteille autre que la principale, que l’on laisse prudemment à la maison.
Toujours avoir l’huile essentielle de lavande aspic sur soi dans l’avion (elle sert à tout et peut être utilisée pure).
Attention : n’absorbez pas le mélange d’huiles essentielles ou les huiles essentielles pures par la bouche!

Encore un peu de Dien Chan, en combinaison avec l’aromathérapie, pour la route

Pour le mal de tête, appliquez quelques gouttes de lavande aspic sur le sommet de la tête (3 doigts au-dessus de la racine des cheveux), sur le bas du front (au milieu de l’arcade sourcilière et 2 doigts au-dessus)
et sur les tempes. Massez.

Pour le mal des transports, respirez de la menthe poivrée, mais surtout, munissez-vous en prévoyance d’une paire de bracelets d’acupression qui permettent de stimuler le point 5 du méridien du maître coeur, à l’intérieur du poignet. Le même massage sur le front que celui qui aide à endormir les bébés (on part du front – grosso modo à mi-hauteur, au croisement avec le bord externe des yeux -, pour descendre vers le coin des sourcils, insister un peu entre les deux yeux, avant de glisser sur le nez) aidera à la détente, la stimulation du point le plus haut du sillon nano-labial (en pinçant la base de la cloison qui sépare les narines, un petit endroit charnu facile à masser) permettra de couper court au réflexe nauséeux, et un massage de tout le pavillon de l’oreille atténuera le problème de déséquilibre et de vertige.

Voilà, avec toutes ces informations, vous devriez pouvoir voyager en toute tranquillité, maintenant!

ENJOY YOUR TRIP!

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